Violette est garde-cimetière. Les gens de passage et les habitués passent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu'elle leur offre. Un jour, parce qu'un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l'on croyait noires se révèlent lumineuses. @Electre 2023

2023 sera l'année de 'Soul tropical' le nouvel album du chanteur - multi-instrumentiste antillais qui depuis de longues années creuse le sillon d'une musique hybride entre ses racines et production électronique.Enregistré entre Sheffield (UK) avec Tom Excell, Paris et Los Angeles avec Captain Planet, ce nouvel album album se veut joyeux, dansant ... et Créole !!Depuis Marseille, son port d'attache, ce globe-trotter fait désormais rayonner sur tous les continents ses vibrations électro-créoles et ses métissages inédits, entre afrobeat et kompa, hip-hop et traditions caribéennes."Cet album conçu dans et pour la danse, nous rend intrinsèquement joyeux, même quand parfois la vie teint nos émotions en gris." --- David Walters ---.

Plus qu'un simple voyage, c'est une véritable légende dans laquelle ce groupe vous propose de plonger. Parfaite synergie entre chansons populaires, folklore traditionnel et tap-dancing, il promet une communion inédite et virtuose autour de la richesse du patrimoine celtique.

Cette compilation enrichie de versions revisitées de certaines chansons se veut un tour d'horizon du répertoire d'un groupe qui défend la tradition et participe à son évolution.

Au générique de leur CD, une sélection sobrement intitulée Opérette, de 12 chansons datées des années 1932 à 1939. Imprégnés depuis toujours de la tradition chansonnière marseillaise - comme du blues, du reggae, du rock et de tous les rythmes et harmonies du monde dont ils se sont également nourris - Moussu T e lei Jovents ont emprunté "de longue" à cette tradition, à ce "folklore" - n'ayons pas peur de ce beau mot ! - nombre de leurs thèmes d'inspiration. Défilent alors dans nos mémoires mélancoliques les paroles légères de René "Sarvil" Crescenzo, Raymond Vinci, Henri Alibert, Vincent Telly, Léo Lelièvre, Fernand Nazereau et les inoubliables mélodies de Georges Sellers, Germain Blanc, Sylvère Caffot, Charles Borel-Clerc et de l'incomparable Vincent Scotto !

Cette compilation est une collection impressionnante de musique tsigane du temps de la Yougoslavie sous Tito, de 1960 à 1980. Elle combine des rythmes folks avec les nouvelles influences de la musique de film Bollywood, de la pop anglo-saxonne et de la musique psychédélique turque. Il s'agit de chansons d'artistes captivés par la modernité mais qui n'avaient pour autant pas perdu de vue les vieilles chansons d'amour, de tristesse et de voyage.

2023 marque le grand retour de Fatoumata Diawara. Après Lamomali (le projet d'afro-pop de -M- récompensé d'une Victoire de la Musique et d'un double album de platine), son album solo Fenfo (nommé aux Grammy Awards et aux Victoires de la Musique) et des collaborations internationales à succès (Gorillaz, Disclosure.), l'une des plus grandes voix d'Afrique présente London ko. Des invités de marque (-M-, Angie Stone, Roberto Fonseca, Yemi Alade, le rappeur ghanéen M.anifest) et 6 titres co-réalisés avec Damon Albarn : une réconciliation parfaite entre sons synthétiques et rythmes traditionnels maliens ; une plongée dans un univers éclectique et résolument avant-gardiste. Bamako versus London, London Ko, une histoire à suivre et à partager !

Ray Lema n'a de cesse de vouloir transmettre aux nouvelles générations tout le patrimoine qui a fait l'identité de son pays. Non pour en faire des pièces de musée, tel un folklore conservé dans le formol, mais bel et bien pour nourrir encore et toujours la créativité. La sienne n'est plus à démontrer à l'aulne d'une carrière cinquantenaire qui l'a vu concilier comme peu des cultures que beaucoup opposent : le savant et le populaire, l'écrit et l'improvisé, le symphonique et ladite world music, les rythmes et les harmonies, la mélodie et ainsi de suite... Lui n'entend dans tout cela qu'une chose : de la musique. Ce dont parle à tout moment François Luambo Makiadi, dont le génie se mesure aux surnoms qui lui furent attribués : "Le Grand Maître", le "Vénérable Yorgho", "le Sorcier de la guitare". Celui qui aura porté la rumba congolaise sur toutes les pistes de danse du continent, et bien au-delà.

Il fait partie de cette catégorie de chanteurs qui ont réussit à dépasser ce statut pour devenir des personnalités publiques. Depuis longtemps il est considéré comme un des pionners de l'afro-pop moderne.

Avec cet opus, c'est une énergie ciselée, canalisée, passée au tamis de l'intime, que Nathalie Natiembé nous livre. a sent l'album de l'aboutissement, ça. Comme si ses années de flirt un peu vache avec le rock, la pop, le punk, le reggae, goûtaient enfin le plaisir apaisé du mariage heureux avec cette culture réunionnaise - seconde peau.

Bertrand Belin est un maître-chanteur et maître-guitariste, qui a fait école et aurait pu déposer des brevets. Il a un style et des obsessions profondes, mais aussi la volonté de rester en mouvement, de ne jamais stagner dans une formule. Cap Waller (son cinquième album), c'est un nouvel horizon pour lui, où il réinvente sa musique en saillies de guitares acérées et sensuelles, brûlantes, lancées comme des éclairs hypnotiques. Cap Waller n'existe sur aucune carte. Mais on peut imaginer que le breton Belin a longé la côte vers le Sud, jusqu'à une Afrique imaginaire, vers ces confins où le désert rencontre l'Atlantique. Un album doré, solaire, chaloupé, dont les chansons visent la danse et l'amour, la pulsation du pied qui bat le rythme, ou celle du coeur ému.