JULIETTE / Veux-tu partir ? Ce n'est pas encore le jour.
/ C'était le rossignol, non l'alouette, / Qui perçait le tympan craintif de ton oreille. / Il chante chaque nuit sous ce grenadier. / Crois-moi, mon bien-aimé, c'était le rossignol. / ROMÉO / C'est l'alouette, hélas, messagère du jour, / Et non le rossignol. Vois, mon aimée, / Quelles lueurs là-bas, ourlent envieusement / Les nuages à l'est et les séparent. / Les flambeaux de la nuit se sont consumés et l'aube joyeuse / Touche du bout du pied le sommet brumeux des collines.
/ Je dois partir et vivre, ou rester et mourir. (Acte III, scène V)