Installée depuis quelques années à Los Angeles, elle rompt tout au long des 13 titres écrits à Joshua Tree avec le folk purement acoustique de ses débuts pour explorer des contrées musicales vastes, audacieuses et surtout plus électriques, rappelant PJ Harvey. Afin de "démystifier la production" Laura a produit elle-même Short movie, entourée de deux ingénieurs du son, Matt Ingram (qui joue également de la batterie) et Dan Cox. Une expérience qu'elle qualifie "d'agréable, mais angoissante". Pour l'enregistrement, qui s'est déroulé aux Urchin Studios à Londres, elle était accompagnée au violoncelle de son ancien collaborateur, Ruth de Turberville, de Nick Pini à la basse et de Tom Fiddle de Noah and the Whale. Le résultat est un album d'une beauté sidérante, reflet d'une période de vaste exploration pour Laura Marling, résolument unique dans le paysage musical actuel.